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Accessibilité:
87
AMBIANCE VISUELLE
95
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AMBIANCE SONORE
80
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GAMEPLAY
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FUN
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*Test réalisé à partir de la version PS4
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  • Un monde magnifique
  • La mise en scène
  • Bande son discrète mais agréable
  • Caméra à l’ancienne à l’honneur
  • Un level design ingénieux
  • Fin qui alimente l’envie d’une suite
  • Le ressenti des coups
  • Mimir et les nains forgerons
  • Une nouvelle ère qui ne détruit pas l’ancienne
  • Durée de vie (entre 20 et 30h)
  • 4 modes de difficultés
  • Bestiaire pas très étoffé
  • Beaucoup trop de questions en suspens
  • Fini les combats titanesques
  • Un lock pas foufou
  • Déséquilibre or gagné / Exp
  • Ecriture sympatoche mais sans plus
  • Le système de téléportation

 

God of war, la saga culte de Santa Monica studio, revient sur PS4 avec un 4ème opus couillu dans son approche. Nouveau gameplay, nouvelle caméra et nouveau terrain de jeu, autant dire une petite révolution. Véritable prise de risque du studio, ce « reboot » arrive-t-il à ne pas dénaturer tout ce qui a fait de God of War une saga emblématique ou bien jettera-t-il le froid sur les joueurs ?

 

DANS LE NORD ON AIME LES PATATES AUSSI !!

Première nouvelle : Kratos a un fils, Atreus, dont la maman est décédée dans des circonstances qui nous sont inconnues. Globalement on ne sait pas grand-chose, ni sur elle, ni sur sa relation avec le Dieu de la guerre… Apprenant la mort de sa femme, Kratos arrive dans les terres du nord, à Midgard, pour s’occuper de son fils et respecter sa dernière volonté en dispersant ses cendres depuis le sommet de la plus haute montagne du royaume. Cette entame de jeu, guère originale, marque le début d’une incroyable aventure pleine de mystères et de danger. Je dirais qu’il en va de même pour la relation entre Atreus et son père que pour le scénario global de l’histoire. Pour résumer : un début banal et un peu mou, puis un tournant avec un changement de gameplay et de comportement, et enfin un final aux mille questions, qui a le mérite d’être surprenant et de faire un beau clin d’œil à la mythologie nordique.

Au cours de l’avancée dans le jeu, des personnages secondaires feront leur apparition. Ils joueront tous un rôle bien précis dans l’histoire et seront aussi un moyen de faire avancer la relation glaciale entre Kratos et son fils. Comment un père qui a tant souffert et qui n’a vécu que dans le sang, la vengeance et la rage s’y prendra-t-il pour instruire et éduquer son jeune fils ? Pas si simple si on est effrayé qu’il emprunte la même voie… On appréciera les forgerons nains ou encore Mimir qui viennent ajouter une petite touche de légèreté dans ce monde de brutes.

Quant à la mythologie nordique, difficile de dire si elle est bien respectée, car tout est un peu flou autour des croyances divines de l’époque qui laissent place à une interprétation assez libre au final. Pour autant, Santa Monica nous en met plein la vue avec la création du monde, de certaines divinités jusqu’aux appellations des ennemis, en passant par les collectibles et trésors à trouver. Difficile de ne pas s’immerger dans cet univers vu le travail effectué et le soin apporté aux petits détails qui font souvent la différence.

 

UN UNIVERS KRATOSPHÉRIQUE

Graphiquement, je ne me mouillerai pas à dire que c’est le plus beau jeu sur PS4, mais il ne doit pas en être loin. Même s’il n’est pas en 60 FPS mais à 30 (constant), il est toujours fluide, propre et quasi sans temps de chargement. Ce qui frappe le plus, c’est le monde dans son ensemble. Chaque région, chaque zone a été mûrement pensée et réfléchie, que ce soit au niveau visuel, juste somptueux et permettant une immersion sans faille, ou du level design. Sans trop spoiler, puisque dans les bandes annonces, comment ne pas s’enthousiasmer devant le Serpent-Monde, tout en flottant sur un lac où des statues de Thor vous regardent. Je ne peux malheureusement pas vous en dire plus car je ne veux pas vous priver de la découverte, mais on sent la passion et le soin que les devs ont mis dans ce jeu pour créer cet univers / leur univers, et rendre hommage à une mythologie méconnue mais pourtant si fascinante. Même les armures sont cool !

Au niveau du son, la bande originale est de qualité, rappelant le côté guerrier puissant et sanglant, la froideur du Nord et la gravité émotionnelle. Par contre, elle restera globalement discrète et sans thème véritablement mémorable. Les doublages Fr sont selon moi assez mauvais, pas forcément au niveau de la traduction mais plutôt des intonations de voix. Disons que la VO est beaucoup plus immersive. A noter, que dans la version Fr, Kratos appelle son fils « Atreus » alors que dans la version originale, il le désigne d’un simple « Boy » distant.

 

Lire la vidéo
NEVER RETREAT, NEVER SURRENDER

Bon après tout ce petit speech sur l’esthétisme, rentrons dans le vif du sujet. Je vais répéter tout d’abord que Santa Monica a décidé de prendre un sacré virage par rapport aux précédents opus. Tout d’abord, la caméra est dorénavant au dessus de l’épaule de Kratos, rappelant un peu Resident Evil 4. Le point positif est que le joueur est au plus près de l’action, l’immersion en est renforcée, surtout au niveau du ressenti des coups portés par le Spartiate : les effets d’impact sont saisissants. Le point négatif c’est qu’avec cette caméra, finis les combats titanesques et franchement épiques contre des monstres hauts comme 3 TV 4K. Facile de comprendre qu’à part taper des orteils ou des bouts de tête, on n’aurait pas pu voir grand-chose…

Les combats subissent d’ailleurs eux aussi des changements notables. Les ennemis possèdent maintenant un niveau, une barre de vie et une jauge qui se remplit au fur et à mesure des coups encaissés et qui, une fois complète, permet de lancer une attaque « finish-him » avec R3. Grossièrement, on attaque avec R1 et on bloque avec L1. On utilisera les coups spéciaux par combinaisons des touches L1, R1, L2, R2, rond et triangle. L’esquive est réservée au bouton X. Il manque le bouton carré ? Normal, il est propriété d’Atreus. En effet, après pression, le fiston tirera une flèche de son arc. Le nombre et la durée de son cooldown seront dépendants de son équipement. Au début on se dit c’est cool mais un peu gadget, cependant, avec un peu de skill, cette aide devient un vrai bonus. Utilisé au bon moment, il nous aidera à enchaîner plusieurs combo, tuer plus facilement des méchants qui volent, ou occuper l’ennemi pendant qu’on se soigne.

Les combats sont très dynamiques et spectaculaires mais demandent plus de réflexion et de dextérité car le moindre faux pas vous amputera d’une quantité de vie non négligeable. Fini le beat’em all et bonjour l’action-RPG, pas forcément un Dark Soul non plus, mais l’idée y est. Bien apprendre le pattern des ennemis et leurs faiblesses sera primordial. Point noir du jeu, le bestiaire est très pauvre, ce qui rend l’apprentissage assez simple. On aurait aimé plus de diversité sachant que certains boss n’en ont vraiment pas la carrure. Petit détail, les animations de « finish-him » sont spécifiques au type d’ennemis et on se retrouve donc souvent à regarder la même. Un système de rage est aussi présent, lorsque la jauge de Kratos sera pleine on pourra appuyer sur R3+L3 pour activer un Rhhhhaaaaaa, aussi puissant que dévastateur, qui en plus de taper fort vous remettra un peu de vie, fortement utile donc.

 

Entre 2 combats, on se baladera dans le monde créé de toute pièce par Santa Monica où l’exploration tient une part très importante. En effet, en plus de vous flatter la rétine, vous serez toujours en réflexion, à la recherche du petit couloir, de la porte secrète pour trouver un coffre au trésor. Ceux-ci cacheront des choses bien utiles : argent, artefact, pièces d’équipement, pommes d’iõunn (qui augmentera votre vie), des cornes d’hydromel sanglant (qui augmentent votre jauge de rage)… Plus rarement, des pièces débloquant d’autres zones du monde. Autant vous dire que l’exploration est nécessaire et fortement conseillée. Quêtes annexes, arènes, boss cachés, vous aurez de quoi faire. Petit bémol : le système de téléportation, véritablement intéressant uniquement à la fin du jeu, est en fait un temps de chargement dissimulé. A l’activation d’un portail, on charge une zone dans laquelle on tourne en rond jusqu’à ce que se révèle la sortie, et ainsi (enfin !) notre point de destination.

De plus, cet opus introduit également un aspect RPG assez sympa. Outre les arbres de compétences qui vous permettront de diversifier votre panel de coups spéciaux en échange de points d’expérience, vous pourrez également choisir d’avoir un gameplay plus axé sur le bouclier, la hache ou les runes (sorte de magies élémentaires). Une bonne idée, même si au final le jeu vous poussera à tout savoir utiliser et que de toute façon vous débloquerez tout sans trop de mal tant les points d’exp abondent. Par ailleurs, on pourra améliorer les capacités d’Atreus : la puissance de son arc, le nombre de flèches qu’il peut tirer et la fréquence de recharge. Au niveau de l’armure, vous trouverez des pièces pour avant-bras, torse, taille et des talismans. Des enchantements vous permettront aussi d’empiler les passifs et/ou nouvelles compétences assez diverses. Toutes ces pièces sont améliorables en utilisant des artéfacts et de l’argent. Bref, bien que ce soit un système classique, il n’en reste pas moins assez complet et bien foutu, même si les améliorations coûteront de plus en plus cher alors que les gains d’argent se feront de plus en plus rares, contrairement aux points d’expérience.

 

VITE, LA SUITE !!

Ce God of war est une véritable réussite. Certes, si on s’attendait à un beat’em up comme avant, il est normal d’être un peu déçu, mais après un petit temps et une fois la frustration estompée, si on laisse un peu de place à la découverte de cet univers, on se retrouve face à un vrai jeu d’action/RPG/exploration. Magnifique, envoûtant, prenant, tout en respectant tout de même Kratos et les anciens opus, le virage pris par Santa Monica était couillu mais je trouve qu’ils ont vraiment réussi leur coup. Malgré trop de questions sans réponse, prions pour ne pas attendre 5 ans avant la suite…

 

Rédacteur en chef CritiKong - Fan de gorilles et de JV qui attend désespérément Shadow Hearts 4...

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