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Temps de lecture : 8 minutes
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81
GRAPHISME
85
AUDIO
85
Contenu
80
Gameplay
75
Fun
80
*test réalisé à partir d'une version PC
GRAPHISME
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AUDIO
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Contenu
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Gameplay
75
Fun
80
*test réalisé à partir d'une version PC
  • La direction artistique
  • L’OST
  • Une durée de vie conséquente (+100h)
  • Des combats dynamiques
  • Des personnages variés au gameplay différent
  • Les customisations et les builds
  • Les mises en scène
  • Les doublages
  • Une histoire principale assez courte et classique
  • Les épisodes du destin
  • Une exploration très limitée
  • Un peu de recyclage niveau Boss et missions
  • Le lock pas vraiment dingue
Temps de lecture : 8 minutes

Une fois n’est pas coutume, Granblue Fantasy est une saga qui s’est d’abord fait connaître grâce à un jeu mobile qui a rencontré un franc succès au Japon en 2014 (plus d’un milliard de recette), et qui continue d’exister aujourd’hui. Surfant sur cette réussite, s’en est suivi un animé d’une vingtaine d’épisodes qui a permis d’étendre encore un peu plus l’aura de cette franchise. Et c’est maintenant au tour des consoles et PC d’accueillir un jeu dans cet univers. Développé par Cygames, Granblue Fantasy Relink est un Action-RPG reprenant les bases du genre, avec la lourde tâche de séduire les européens. Malgré un développement qui a rencontré quelques problèmes, j’ai enfin pu me lancer dans cette aventure prometteuse.

 

Skies of Zegagrande

Tout d’abord, il faut savoir que vous n’avez pas besoin d’avoir fait le jeu mobile ou d’avoir lu / regardé le manga pour jouer à cet opus. Bien sûr, certains personnages ou lieux visités renvoient aux œuvres précédentes, mais l’absence de références n’est en aucun cas bloquante et vous pourrez tout à fait apprécier ce Relink comme premier jeu de la saga.

Une fois le choix de notre héros (Gran) ou héroïne (Djeeta) fait, il est temps de partir à l’aventure. Le Grandcypher, notre navire volant, parcourt le continent de Zegagrande. Des gentils pirates du ciel, sorte de mercenaires bienveillants, composent notre équipage qui a pour but de rendre service à différents PNJs. Des monstres sèment le désordre, mais l’on découvre rapidement qu’ils agissent ainsi uniquement car d’autres monstres encore plus grands ne sont pas dans leur assiette. Bref, il va falloir mater quelques Primordiaux et gros bestiaux pour comprendre que quelqu’un de maléfique tire les ficelles d’un plan machiavélique. Dans ce périple, nous serons accompagnés de Lyria, fille au teint pâle et aux cheveux bleus qui semble très lié à nous, et qui en parallèle a aussi le formidable pouvoir d’invoquer le puissant Bahamut, primordial surpuissant. Lyria deviendra donc elle aussi une cible, une sorte de princesse qui se fait enlever à chaque épisode. Convenu et foutrement classique, l’histoire n’est pas forcément le point fort. Les mises en scène sont pourtant très bien pensées, mais le manque de background des persos, du contexte et une intrigue aux allures de prétexte freinent largement l’intensité du scénario.

De plus, n’ayant pas fait les précédents jeux, il m’a été plutôt difficile de m’attacher à un perso en sachant à peine qui il est. Cygames a fait le choix de disséminer un peu de background via les « épisodes du destin » présentés comme les « quêtes » des héros en question, mais qui la plupart du temps ne sont que du texte à lire (difficilement). Rien d’immersif, il est donc difficile de valider ce choix qui semble dicté par la fainéantise, mais d’un autre côté cela nous donne au moins un peu de lore si nous n’avons pas fait le manga ou le jeu mobile.

 

A link to the Cast

Pour autant, l’histoire principale est une étape obligatoire. Elle dure environ une vingtaine d’heures et va servir grosso modo de tuto pour les systèmes de combat et de présentation pour les persos. Une sorte de mise en bouche. L’histoire est exclusivement solo, et il faudra arriver au bout pour accéder au postgame, et ainsi débloquer un jeu complètement différent avec un aspect multi-coopératif.

Durant cette aventure très scénarisée, on suivra les péripéties de nos compagnons à travers des quêtes qui vont s’enchaîner. On part donc en exploration dans des zones couloirs ne permettant qu’une exploration limitée et basique. Quelques ressources de-ci, de-là, des points de maîtrise (PM), des objets pour la collectionnite, mais bon rien de fou. Le tout est très linéaire, je préfère vous prévenir. Néanmoins, j’ai trouvé cette partie agréable quand même, et ce grâce aux mises en scène et à la découverte des persos et des environnements qui sont vraiment jolis. A noter que plusieurs modes de difficulté sont présents pour l’histoire. Le bémol c’est que même le mode le plus avancé n’est pas vraiment difficile, étant donné que toute cette partie fait office d’initiation.

Si dans l’histoire principale on est obligé d’avoir le héros ou l’héroïne dans son groupe, le post game, lui, vous permet de customiser votre équipe avec d’autres combattants. Leur déblocage se fait via l’acquisition de cartes de coéquipiers, que vous recevrez en guise de récompense de quête ou pourrez acheter chez un marchand. Elles ne sont pas nominatives et vous permettent de débloquer dans l’ordre que vous souhaitez l’un des 18 personnages jouables. Point fort : chacun à un gameplay qui lui est propre et vraiment différent des autres. Leurs designs sont aussi plutôt cools et diversifiés. Chaque personnage possède des arbres de talents (défense et attaque) qu’il faudra compléter à l’aide des points de maîtrise que l’on obtient régulièrement (coffre, résultat de quête, montée de niveau). C’est surtout via ces arbres que la montée en puissance des personnages se fait, que ce soit par les stats ou bien l’acquisition de compétences plus puissantes qui permettent de construire des enchaînements de skills plus cohérents et synergiques.

 

Les combats à proprement parler sont des classiques du genre action RPG. Assez nerveux et dynamiques, ils font la part belle aux utilisations de compétences à cooldown et aux dégâts de zones télégraphiées. L’esquive (parfaite) et une bonne mémoire dans la rotation de vos skills seront donc les clés de la réussite des combats les plus difficiles. A force de bourriner les ennemis, ceux-ci pourront se retrouver étourdis et il sera temps de balancer encore plus de puissance dans leur tronche. En effet, lorsque l’ennemi vacille, on a une chance de faire une attaque de lien avec le groupe et de faire plus de dégâts. Si jamais une attaque de lien se fait alors que sa jauge est à 100%, alors l’ennemi sera fortement ralenti et prendra encore plus de dégâts pendant un certain temps. Parallèlement, grâce à vos combats vous remplirez progressivement une jauge d’Art Céleste, sorte d’attaque ultime que vous pourrez déclencher lorsque la jauge sera pleine. Tout l’intérêt de la feature consiste à ce que tous les membres du groupe les enchaînent. Si les 4 membres les trigger, une cool scène se met en place pour illustrer le Chain Burst. Les dommages réalisés par ce combo d’attaques ultimes sont ravageurs, et bien savoir se coordonner pour les placer permet de faire tomber les boss plus efficacement.

Une fois l’aventure principale terminée, il est temps de se lancer dans le contenu post game du titre. Un enchaînement de missions coopératives jouables jusqu’à 4 en ligne et rappelant un peu les arènes de Monster Hunter dans leur structure. Elles se déclinent en différents types : Boss, Horde, Défense, Conquête et Survie, mais au final l’objectif reste le même : taper. Réussir des missions en débloque d’autres dont la difficulté ira crescendo, de facile à démentielle, pour ces dernières, pas la peine de se présenter sans un bon niveau et un équipement pour le moins réfléchi.

L’équipement, parlons en 2 minutes : hormis quelques tenues cosmétiques, il est surtout axé autour des armes. Un nombre défini et identique est à débloquer pour chacun des personnages. Elles sont légèrement différentes les unes des autres (certaines sont plus axées DPS, d’autres sur le fait d’étourdir etc.) et donnent également des bonus de stats aux personnages. Beaucoup de choses sont à débloquer et à level up pour booster les caractéristiques du personnage. Pour augmenter le level d’une arme, il faut des ressources spécifiques qui sont droppables sur des monstres / boss spécifiques. Il va donc falloir refaire les mêmes combats un certain nombre de fois si on veut tout maxer.

Par ailleurs, il y a aussi des sceaux à équiper. Sortent de runes qui peuvent encore accroître les capacités de vos personnages en leur conférant des bonus ou passifs non négligeables. On peut en acheter, en looter ou bien les avoir dans des lootboxes via un marchand (avec ressources in game). Le end game se concentre sur le fait d’avoir l’arme la plus forte montée à fond et un perso rempli de sceaux de haut niveau correspondant au build souhaité. Il y a du farm, du grind, bref les amateurs du style seront ravis.

Enfin, pour l’aspect collectionnite, en plus de tous ce qui touche aux combats, il y a aussi les collectibles de lore à trouver et le journal de Lyria à compléter (ce dernier vous demandera d’avoir retourné le jeu dans tous les recoins).

 

kong music
Une jolie symphonie

L’un des points qui frappe le plus est le choix de la direction artistique. Si vous aimer le cel shading et les couleurs flamboyantes et chaleureuses, alors vous allez être ravis. Le jeu est très coloré, presque flashy à des moments, et honnêtement cela m’a fait du bien. Les villes et villages sont agréables et vivants. Les environnements que l’on découvre au fur et à mesure sont plaisants et même si l’on peut regretter que les zones ne soient pas vraiment ouvertes, les parcourir donne une vraie sensation d’aventure, esthétiquement parlant en tout cas. Autre point positif (ou pas d’ailleurs) : les effets visuels lors des combats. Ils ont un côté un peu fouillis, étant habitué aux jeux un peu flashy et tous azimuts, cela ne m’a pas dérangé, mais la lisibilité peut être difficile parfois. Je reste indulgent sur ce point car l’équilibre entre immersion et le côté j’en mets plein la vue n’est pas toujours facile à trouver.

Côté bande son, là aussi c’est du très bon, avec des musiques assez épiques lors de certains combats de boss. La musique des combats, les séquences plus dramatiques ou les moments plus chill s’enchaînent, et les mélodies accompagnent avec cohérence ces périodes. Les doublages (que j’ai choisi en japonais) sont très bons, les intonations et discours sont immersifs. Pas grand-chose à dire de ce côté-là, à part que ça fait très bien le job.

 

Un RPG QUI A TOUT d'un GRAN

Je l’attendais depuis les premiers visuels, et même si sa sortie s’est longuement faite attendre, je n’ai clairement pas été déçu. J’ai vraiment apprécié ce jeu de par son esthétique, mais aussi pour ses combats dynamiques et son univers frais et coloré. L’histoire, bien que pas très originale, m’a plu, aussi bien car les mises en scènes étaient sympas, que parce que j’ai aimé jouer autant de persos et le côté grind associé. L’aspect farm en multi, et une tendance au boss rush ont su me séduire. Je ne peux que vous conseiller ce titre bien sympathique.

 

Rédacteur en chef CritiKong - Fan de gorilles et de JV qui attend désespérément Shadow Hearts 4...

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