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[vc_row el_class= »tata »][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Scénariste : Kohei Horikoshi

Dessinateur : Kohei Horikoshi

Genre : Shonen

Opus : en cours (9 tomes jap)[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″ el_class= »infobox »][vc_column_text]Parution : 2016 (France)

Parution original : 2014 (Japon)

Éditeur : Ki-oon

Éditeur Original : Shueisha[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text][review][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]

Là où chacun possède un pouvoir extraordinaire, naître avec seulement dix doigts, trente-deux dents, cent mille cheveux sur la tête et une quequette de douze centimètres c’est pas la joie. C’est tout à fait ce que ressent Midoriya, un collégien sans aucune particularité, ou plutôt si, c’est le seul de sa classe à ne pas avoir de pouvoir spécial, d’Alter comme on dit là-bas. Et pourtant son rêve c’est de devenir un grand héros, comme ses idoles. Il obtiendra tout de même un des plus grands Alter qui soit et on suivra son entrée et son apprentissage dans la filière super-héroïque du lycée Yuei.

Les premiers tomes de l’œuvre de Kohei Horikoshi viennent de sortir en France et une série animée commence toute juste, l’occasion pour moi de vous en parler.

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Ce manga s’adresse principalement à un jeune public. Ce qui n’est pas forcément dérangeant mais ajoute de la sympathie, de la fraîcheur et du fun. Mais pour le coup, ici ça ajoute aussi un vrai manque de recul de l’œuvre sur elle-même. Je m’explique. Contrairement à l’autre manga de super-héros dont je vous ai parlé, One Punch Man, l’histoire de My Hero Academia a du mal à ne pas toujours se prendre au sérieux. Dans chaque chapitre il faut que l’auteur nous fasse croire qu’on a atteint le summum de la tension et du suspens, même quand il n’y a ni combat ni révélation, c’est assez fatiguant à la longue et on aimerait parfois plus de légèreté.

Pourtant les nombreux personnages sont assez sympathiques, les petits défauts de chacun sont attachants et l’atmosphère de la classe est plutôt rigolote. Y’a toujours une petite place pour des cases pleines d’humour, que ce soit dans les situations ou à travers les dessins.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »2757″ img_size= »full » alignment= »center » style= »vc_box_shadow_3d » css_animation= »rollIn » el_class= »textonleft »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text el_class= »textonleft »]

Parlons-en quelques lignes, le coup de crayon de Kohei Horikoshi est plutôt attrayant, très propre en tout cas. Quelques folies dans le design de certains personnages mais de manière générale le dessin reste assez sage.

Bon fini les pipoti et disons-le franchement, quand on lit une histoire de super-héros ce qu’on veut c’est d’la tape ! Et là My Hero Academia réussit le coup de force classique de ce type d’œuvre : nous faire croire que l’impossible est possible. On n’est pas dans un monde fantastique, on est chez nous, avec les règles qu’on connaît, juste un peu différentes. Et dans la construction de sa narration, dans, par exemple, l’apprentissage que fera Midoriya pour appréhender son nouveau pouvoir, l’auteur parvient à garder cette vraisemblance qui ajoute de l’épique aux performances et aux combats des héros.

My Hero Academia ne révolutionne rien, l’histoire est bien trop calibrée, un shonen classique, un lycée, des méchants très méchants. Mais c’est tout à fait sympathique, on aime les personnages et on prend un vrai plaisir à suivre leurs péripéties et leurs états d’âme. Et les combats sont assez classes, avec ce qu’il faut d’un semblant de tactique et de gros coups pour qu’on soit pris dedans. Je le conseillerais tout de même surtout à un jeune public.

 

imfinmha

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