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Accessibilité:
74
AMBIANCE VISUELLE
85
%
AMBIANCE SONORE
80
%
CONTENU
65
%
GAMEPLAY
75
%
FUN
65
%
*Test réalisé à partir de la version PC
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GAMEPLAY
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FUN
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  • Artistiquement réussi
  • Une bonne OST
  • Le système de combat
  • Les dialogues en rime
  • Pour 15 euros ça va
  • Scénario guère captivant
  • Trop facile ?
  • Bestiaire limité
  • Rythme général un peu mou

 

Développé par Ubisoft Montreal et sorti le 29/04/2014, Child of Light se présente comme un RPG aux combats au tour par tour dans un monde poétique et magique. Conçu par la méthode du Ubi Art, ce jeu se veut représenter le côté indépendant d’Ubi, qui souhaite réaliser des projets alternatifs plus marqués et personnels. Avec Child of Light, Ubi tend à démontrer qu’il peut réaliser des projets moins coûteux mais tout aussi réussis.

 

ONCE UPON A TIME...

L’histoire de Child of Light ressemble à un conte, aussi commençons par-là : il était une fois, en l’an 1895, la fille d’un duc autrichien du nom d’Aurora. Mystérieusement transportée dans le monde inconnu et obscur de Lémuria, elle devra affronter les ténèbres ainsi que la Reine de la nuit et ses sbires afin de libérer le soleil, la lune et les étoiles et espérer rentrer chez elle. Telle est la destinée d’Aurora. Classique et sans véritables moments incroyablement intenses, le scénario n’est clairement pas le point fort du jeu. Et malgré la petite quinzaine d’heures qu’il vous faudra pour finir le jeu, rares seront les moments qui vous resteront en mémoire. Toutefois, on se rappellera que la grande originalité viendra des dialogues, écrits comme un poème, tout en rimes.

 

JOLI CONTE

Point fort du titre, l’ambiance graphique. Jouer à Child of Light c’est un peu comme parcourir des peintures aquarelles aux couleurs vives et harmonieuses. Un véritable travail a été fait, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est réussi. On voudra avancer dans le jeu pour savoir quels autres tableaux nous allons traverser. Bravo !

Coté son, Cœur de pirate s’occupe de la playlist. Au début on trouvera la musique enivrante et immersive, mais à la longue, faute d’une diversité des thèmes et d’un véritable thème épique, on regrettera ce petit côté berceuse qu’amène le piano.

 

Lire la vidéo
UN PEU MOU

Dans ce jeu, il y a 3 phases importantes : l’exploration, les combats et le craft (bien que simpliste).

L’exploration vous permettra de découvrir le monde de Lémuria à travers de magnifiques décors, très colorés et travaillés. Quant aux monstres, ils sont visibles donc libre à vous de « rentrer dedans » pour déclencher les combats. Rapidement, Aurora pourra se déplacer en volant, ce qui permettra au joueur de se déplacer comme il le souhaite à l’intérieur du niveau. Bien ou pas ? Je ne sais pas trop. Il est vrai que cela procure une sensation de liberté, mais on peut également très bien voler pendant 10 minutes sans rencontrer d’ennemis et arriver au bout du stage pour affronter le boss. Le joueur devra donc faire un effort d’exploration des niveaux. Ce serait d’ailleurs dommage de ne pas le faire car de très nombreux trésors et quelques secrets cachés (pas faciles à voir) sont disséminés ici et là. Heureusement, votre ami Nav..euh Igniculus vous suivra un peu partout. Contrôlable par un deuxième joueur, ce petit esprit vous sera fort utile en actionnant des interrupteurs inaccessibles, éclairant le chemin ou permettant la résolution de puzzles pas bien méchants. Indispensable pour une bonne exploration mais aussi très utile lors des combats.

Ces derniers sont très fortement inspirés du système présent dans la série Grandia, à savoir que vos personnages impliqués dans un combat (2 au max) seront représentés par une icône sur une barre en bas de l’écran, elle-même divisée en deux parties : l’une dite d’attente, l’autre d’action. En gros, selon l’initiative de vos persos, leurs icônes seront placées plus ou moins à gauche de la barre. Une fois arrivé au début de la barre d’action, vous choisirez quelle action faire (attaquer, défendre, capacité spéciale) puis, arrivé en fin de barre, l’action se réalisera enfin. L’intérêt des combats réside dans le fait que si quelqu’un se fait frapper alors que son icône est dans la barre d’action, alors cela déclenche une interruption annulant l’action en cours, et provoquera un déplacement de l’icône vers la gauche, faisant ainsi sauter un tour d’action.  De plus, les capacités  plus puissantes mettent un temps plus long à se réaliser, ce qui rendra votre personnage plus vulnérable à une interruption. Il faudra donc bien réfléchir au type de coup que l’on souhaite porter, en fonction du positionnement sur la barre. Bien appréhender cette barre est crucial si vous voulez finir le jeu sans trop de difficultés. D’ailleurs, ne la maîtrisez pas trop bien non plus, car même si le jeu propose 3 niveaux de difficultés, le challenge n’est pas vraiment présent hormis pour quelques boss, du coup les combats lors de l’exploration manque cruellement d’intérêt.

 

Par ailleurs, il faudra aussi faire monter votre perso en compétence. L’arbre du savoir de Child of Light reste très classique : on gagne des points de compétences à placer après des gains de niveaux sur un chemin prédéfini par les développeurs. Compétences passives, actives et bonus de caractéristiques sont au rendez-vous. On regrettera d’ailleurs le manque de diversité d’aptitudes.

Autre aspect important du jeu, le « craft » qui est ici réduit à son plus simple état. Tout au long de notre aventure, on récolte des gemmes colorées : les Oculis. Ces peirres élémentales sont emplies de différentes magie (feu, eau, vent… comme d’hab quoi). Chaque perso dispos de 3 emplacements pour mettre ces pierres qui octroieront des bonus d’attaque, de défense a tel ou tel type d’élément, ou encore des bonus d’exp, etc. On pourra fusionner un même type de pierres pour en fabriquer une plus puissante, mais aussi en combiner des différentes pour trouver un bonus moins basique. Vu la quantité de gemmes que l’on trouve lors de l’exploration, autant vous dire que l’on passera un bon moment dans l’atelier Oculis. D’autant plus que certains boss ne seront sensibles qu’à certains types d’éléments… Cette étape n’est donc vraiment pas à négliger.

 

UBI ART UNG

Après avoir joué à Child of Light, mon avis ne peut être que mitigé. Une bande son sympa et une patte artistique indéniable et agréable ne peuvent compenser le côté monotone et sans challenge du titre. En effet, l’exploration n’est pas des plus intéressantes, la narration, bien que prosée, ne s’envole jamais, et les combats pas toujours épiques (sauf peut-être contre certains boss) font que l’on se met à jouer juste pour arriver à la fin, et non plus par plaisir de faire le jeu. Alors, oui c’est très bien réaliser, mais sans réelle intensité. Il est donc difficile de dire que Child of Light restera dans les mémoires.

 

Rédacteur en chef CritiKong - Fan de gorilles et de JV qui attend désespérément Shadow Hearts 4...

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