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Accessibilité:
73
Ambiance Visuelle
75
Ambiance sonore
75
Contenu (Scénario, mode de jeu, online)
70
Gameplay
70
Fun
75
*Test réalisé à partir d'une version PC
Ambiance Visuelle
75
Ambiance Sonore
75
Contenu
70
Gameplay
70
Fun
75
  • L’univers
  • Le design des personnages dans l'ensemble
  • Les cut-scenes et cinématiques sympas
  • Système de combats dynamique si on s’en donne la peine
  • Le doublage VO
  • Bonne durée de vie (15aine d’heure)
  • Le bestiaire limité
  • Équilibrage des compétences bizarre
  • Quelques pics de difficulté mal amenés
  • Un scénario pas si ouf, et qui s'étire sur la fin
  • Une fin trop ouverte

 

Développé par le studio chinois TiGames, F.I.S.T. : forged in shadow torch est un metroidvania dans un univers dieselpunk. Reprenant les bases du genre tout en proposant un univers animalier original, F.I.S.T. a-t-il de quoi tirer son épingle du jeu ?

 

RAMEN TA CAROTTE

Torchcity, ville crasseuse, sombre mais encore debout suite à l’invasion de l’armée de la Légion il y a 6 ans. Après la défaite de la Résistance, Rayton, lapin et ancien soldat, y vit maintenant en compagnie de son vieux camarade Urso. Il y mène une vie monotone et essaie d’oublier les blessures du passé devant son bol de nouilles quotidien. Mais un beau jour, son ami ne donne pas de nouvelles, il se serait fait emprisonner par la Légion. Rayton décide alors de reprendre du service pour sauver son compagnon. Bien évidemment, cet événement ne sera que la partie émergée de l’aventure qui l’attend.

Au final, le scénario n’est pas hyper captivant et les twists seront assez prévisibles. Néanmoins, la mise en scène et la qualité des cut-scenes / cinématiques sont suffisamment travaillées et dynamiques pour que l’on se dise « ok l’intrigue n’est pas dingue mais c’est sympa à regarder ». Pour autant, le soft va souffrir de baisses de rythme de-ci de-là et va, vers la fin du jeu, étirer son scénario, un peu inutilement. Sachant qu’en plus la fin de F.I.S.T. n’en n’est pas vraiment une, on va rester sur notre faim sans savoir si un 2 verra le jour ou pas…

 

FIST & FURIOUS

Comme présenté plus haut, F.I.S.T. est un metroidvania qui reprend les fondements du genre. De l’action / plate-forme, des capacités d’exploration à débloquer, des allers-retours… le tout en 2.5D avec scrolling vertical et horizontal.

Pour avancer dans sa quête, Rayton va devoir utiliser son poing mécanique à la proportion flatteuse pour, à la fois taper sur les vilains, et également dégager les obstacles qui lui bloquent le passage. Toutefois, je précise ici que l’aventure est à la fois dirigiste et dans des couloirs bien cloisonnés. L’exploration y est donc limitée. Les compétences d’exploration sont assez classiques (double saut, nager sous l’eau, défoncer des portes, planer…) et s’acquièrent dans un ordre narratif décidé.

Pour les combats et l’évolution des compétences c’est un peu la même chose. L’arbre des pouvoirs permet cependant de se spécialiser dans une voie privilégiant les combos en l’air, l’électricité ou autre. Les points de compétences pouvant s’accumuler sans soucis, vous aurez la possibilité de mixer tout ça pour plus de fun. Cependant, toutes les capacités ne sont pas d’une même efficacité et on peut vite se retrouver à enchaîner les mêmes combos. De plus, certaines améliorations sont plus pétées que d’autres (bonjour la foreuse) ce qui n’incite pas à une diversité des mécaniques. Le joueur doit se faire plaisir et ça passe par ses envies de fun car, s’il est pragmatique, l’équilibrage est un peu bizarre et les combats peuvent devenir redondants. Autre aspect qui peut augmenter cette sensation de répétition : le bestiaire est assez limité et les situations de combats sont un peu toujours les mêmes. Un effort à quand même était fait lors des combats de boss. Deux éléments positifs sont à noter : le premier c’est que le ressenti des coups est bien rendu, et le second réside dans la possibilité de faire des finish move qui, eux aussi, sont bien fichus.

En plus de son poing, notre lapin pourra utiliser d’autres gadgets comme des potions de santé, un fusil pompe, ou autre. Il est possible également d’augmenter certaines caractéristiques en trouvant des objets disséminés dans les levels. Par ailleurs, des collectibles sont aussi présents et vont de l’artwork aux pages de lore et autres joyeusetés du style, pas original mais ça a le mérite de récompenser l’exploration ou de contenter les collectionneurs.

Bref, comme vous pouvez le lire F.I.S.T. ne révolutionne en rien le genre. Je finirai en ajoutant quelques défauts qui m’ont un peu surpris lors mon run. D’abord la difficulté est un peu bizarre, certains boss ou zones mêlant sauts et rayons laser paraissent étonnamment difficiles vu le reste du jeu qui est assez tranquille. Également, j’ai eu cette impression que sur le dernier tiers du jeu, le soft abandonnait petit à petit son côté action pour devenir un puzzle die & retry. Et enfin, il y a certains checkpoints et teleport placés un peu bizarrement m’enfin cela reste un ressenti personnel.

 

Lire la vidéo
La lumière au bout du terrier

Comme énoncé en préambule, le jeu est en 2.5D et je dois dire que la modélisation des persos et de certains environnements est de qualité. Un vrai travail a été apporté aux effets de lumière et le rendu est agréable. Le rendu de Torchcity, par exemple, est vraiment sympa avec ce côté dieselpunk très immersif. Pour autant, et même si les extérieurs sont assez cool, les intérieurs eux sont assez génériques et manquent un peu d’un je ne sais quoi qui permettrait de rendre F.I.S.T. encore plus original. Le problème est que l’on va passer beaucoup de temps dans des égouts, conduits etc.

Côté son, j’ai trouvé les effets sonores ok et d’un point de vue OST c’est sympa mais aucun thème ne me reste en tête après jeu. Les musiques des combats contre les boss sont quand même sympas. Point fort : les doublages VO m’ont bien plus. J’ai trouvé que les voix correspondaient bien aux persos et les intonations étaient justes et non surjouées.

 

LET'S FIST AGAIN

F.I.S.T. est un bon jeu. Le départ est assez mou mais l’immersion et le déblocage des capacités font qu’on reste malgré tout. Pour autant, le gameplay ne va évoluer que si le joueur s’en donne la peine ce qui, en plus d’un scénario cousu de fil blanc et qui s’étire, peut en laisser certains sur le côté. Surtout qu’à la fin l’aspect action disparaît presque entièrement pour laisser place à des puzzles. Néanmoins, pour peu qu’on se donne la peine de trouver des combos sympas et efficaces, le jeu peut s’avérer fun surtout que les persos sont tout de même sympas et attachants. Bref, un jeu que je recommande pour peu qu’on soit prévenu de ce qui se trouve à l’intérieur.

 

Rédacteur en chef CritiKong - Fan de gorilles et de JV qui attend désespérément Shadow Hearts 4...

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