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Divinity_Original_Sin_Logo
Accessibilité:
75
Ambiance Visuelle
80
Ambiance sonore
75
Contenu (Scénario, mode de jeu, online)
80
Gameplay
70
Fun
70
*Test réalisé à partir d'une version PC
Ambiance Visuelle
80
Ambiance Sonore
75
Contenu
80
Gameplay
70
Fun
70
  • De beaux graphismes
  • Une ambiance sonore assez soignée
  • Un scénario travaillé
  • Une longue durée de vie
  • Nombreuses quêtes annexes cohérentes et agréables
  • Une véritable aventure
  • Un gameplay lassant au final.
  • Une lenteur et une redondance dans le jeu
  • Une fin assez bâclée
  • Des bugs !

 

Divinity Original Sin est un RPG, vue tactique, au tour par tour, développé et édité par Larian Studios. Après une campagne Kickstarter plus que réussie, le studio belge nous fournit un jeu hommage aux grands du genre. Divinity est donc un RPG heroic fantasy, d’une bonne soixantaine d’heures, tourné vers le passé. Est-ce que cette façon de faire « à l’ancienne » est encore attractive aujourd’hui ?

 

EN ROUTE POUR L’AVENTURE !

Deux aventuriers, un meurtre étrange, une ville médiévale inconnue et c’est parti ! Et ça va aller loin. Je ne spoilerai rien ici mais comme d’habitude la petite histoire deviendra grande et s’entremêlera de très nombreuses quêtes annexes. On mène l’enquête (on discute, on interroge, on cherche des indices, on fait des recoupements), on explore de fond en comble et on fait le ménage (sorciers, factions ennemies, trolls, gobelins, j’en passe et des meilleurs). Le tout dans une grande liberté, on peut faire à peu près ce qu’on veut et tant pis pour nous si ça nous bloque dans une quête, fallait pas tuer le pnj !

Divinity a pris le parti de laisser le joueur avancer par lui-même dans l’histoire. C’est franchement pas simple de savoir où aller et à qui parler. Il faut être bien attentif pendant les dialogues, ne pas hésiter à les relire après, fouiller partout et surtout être patient et persévérer.

Ah oui et il ne faut pas oublier l’énorme référenciation de ce jeu. Il n’arrête pas de faire des petits clins d’œil à ses joueurs et aux jeux auxquels il rend hommage. C’est assez bien fait ça. Mais à force de références on est rarement surpris par le scénar. Sa richesse masque difficilement son classicisme. Et le poids de l’hommage aux grands jeux de ce type enferme Divinity dans une certaine redondance avec ses aînés. Pour moi les développeurs de chez Larian Studio sont plusieurs fois tombés dans ce piège…

 

CLASSIQUE

…pas forcément dans la construction de leur univers, il est franchement plaisant. Que ce soit le background scénaristique ou l’univers graphique c’est soigné et cohérent. J’ai aimé sûrement aussi parce que je suis sensible à cette mythologie fantastique et on peut m’en rabâcher les oreilles que je trouverai toujours ça prenant.

Par contre pour ce qui est du gameplay là j’ai, pour ma part, été lassé. Mais commençons par le début.

La création du personnage est très soignée et donne vraiment envie de se lancer dans l’aventure. Je dois dire que dès le choix de mon héros je me suis dit : « Vivement le reroll ». On imagine très vite qu’il y a plein de façons de combattre dans ce jeu.

Le principe de ces combats est très simple dans son essence, on est retourné à la toute origine du tour par tour. Les tours sont immuables, il n’est pas possible de prendre de vitesse un ennemi, ni de ralentir son tour. Tout se passe à travers les débuffs (stun, renversement, électrocution) qui peuvent permettre de faire passer un tour et les points d’action, qui si vous en avez plus que les ennemis ou si vous les limitez chez l’adversaire, vous permettront de faire plus d’actions que les opposants. Points d’actions qui sont d’ailleurs confondus avec les points de mouvements.

Je ne vais pas m’étendre plus que ça sur les affrontements. Les interactions avec l’environnement sont utiles et cohérentes. Les buffs et les débuffs nombreux. Et le lien entre les combats et l’exploration est bien travaillé. Je m’explique : un sort de combat peut faire exploser un nuage de poison et hop le pont devient traversable, ou une téléportation bien utilisée et le précipice n’est plus un obstacle. Ça donne l’agréable sensation que l’on a dans les mains le plein potentiel de nos héros, pas comme certains pourtant capables de faire du gravier d’une montagne mais qui se font arrêter par une petite marche. Je donnerai pas de nom ! Bon par contre les effets de brulure et d’empoisonnement sont très voire trop important, il faudra savoir les gérer.

 

Bon tout ça c’est plutôt pas mal et y’en aurait encore plein à dire sur ce qui est bien. Mais encore une fois tout n’a pas pris et après une trentaine d’heures de jeu, j’avoue m’être un peu ennuyé. Sûrement parce que Divinity ne réinvente pas grand chose, comme dit plus tôt, c’est classique.

Assez vite, à partir de la moitié du jeu pour moi, (d’accord 35h c’est relatif comme « assez vite »), on se rend compte que les combats sont assez répétitifs, les mages buffent, débuffent, le voleur et le guerrier tapent… et voilà. J’exagère mais vraiment pas grand chose de nouveau. Là déjà notre envie de reroll diminue fortement et on imagine vite que notre seconde partie risque de ressembler fortement à la première. Et ce qu’on trouvait sympa au début, à savoir tirer dans un tonneau de poison avec sa boule de feu, devient un peu ennuyeux et surtout inopérant par rapport à handicaper les ennemis et soigner les amis avec mon mage et taper avec mon arme à deux mains, encore et encore. Pire, la manière d’aborder un combat va vite se répéter, donnant un sentiment de toujours faire la même chose assez désagréable.

De plus le loot de stuff et l’apprentissage de sorts assez rapide au début devient particulièrement lent ensuite. Les personnages n’évoluent plus que très peu, et le stuff quasiment plus du tout, pas d’ensemble d’armure présent dans le jeu, de la force sur une armure de voleur à chaque loot… ça pourrait être beaucoup plus poussé et plus soigné.

Si on rajoute à ça l’extrême lenteur des combats, des animations, des déplacements, on est frustré ! Je me souviens qu’au début de mon expérience de jeu j’avais besoin de dix minutes/un quart d’heure pour m’habituer au rythme du jeu, mais passé 50h j’avais plus envie de m’habituer j’avais envie que ça avance.

Surtout qu’on peut tout à fait dire que la fin du jeu est bâclée, les quêtes annexes sont de plus en plus rares, ne restent que des combats répétitifs et des bugs de plus en plus présents. Oui parce que le jeu est bugué, de moins en moins grâce au patch mais tout de même. Et quand dans un combat la Chef Troll, ses sous-fifres plus tous les habitants de la ville sont contre nous au début on se dit :« Wahou ça va être chaud », on essaie une, deux, sept fois et on finit par se dire « Wahou ça va être impossible ». Alors on reprend une sauvegarde un peu avant, on finit deux trois quêtes annexes plus quelques combats d’exploration, si on a de la chance on prend un niveau et on chope une nouvelle arme et on finit par se penser prêt. On y retourne et là non, les habitants de la ville sont nos alliés… C’était juste un bug, la moitié de la bourgade voulait nous foutre sur la gueule en plus d’un combat de boss et c’était un bug… et ça nous a bien fait perdre 4 heures de jeu… Génial !

 

DU POTENTIEL POUR UN 2

Je voudrais insister sur la subjectivité de mon avis. Le fait d’être lâché dans le monde de Divinity et de devoir galérer pour savoir comment avancer dans l’histoire ou les labyrinthes ça peut m’aller, le tour par tour aux animations lentes et les tours interminables des ennemis ça peut m’aller, mais les deux ensembles au bout d’un moment ça m’a saoulé, faut bien le dire. D’autant que j’avais beaucoup d’attente sur ce jeu et c’est peut-être ces espoirs trop grands qui l’ont gâché. En conséquence je conseille ce jeu à tous les nostalgiques des vieux rpgs dont Divinity s’inspire, et à tous ceux qui ne les ont pas connus et qui n’ont pas le courage de s’abîmer les yeux sur le 256 couleurs (!) mais qui veulent avoir un aperçu. Et je le conseille surtout à tout ceux qui aiment … quand le rythme est assez lent !

 

Rédacteur en chef CritiKong - Fan de gorilles et de JV qui attend désespérément Shadow Hearts 4...

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